Ouverture du brocard saison 2012/2013

Publié le par histoire-de-chasse

Virons dans le pays de l’armagnac…
 
      Attendu depuis presque un an, ce week-end du 1er juin s’annonce plus que sublime en compagnie de Pascal et André, dans notre nouveau paradis du capréolus.
Dès notre arrivée dans les terres Gersoises, nous sommes salués par quelques chevreuils qui sont de sortit alors qu’une chaleur pesante s’abat sur la plaine ! Mais l’impatience de partir à la quête de Graal est forte, et ne se fait pas attendre. Juste le temps de faire connaissance avec Pascal, de récupérer les bagues et de se changer ! 
18 heures, le garde du village m’attend pour la soirée d’approche ! Le ciel est complètement dégagé, le thermomètre affiche 32°c et un petit vent d’Est : Comme dirait un certains catalan « salle temps pour les gros ».

Bref, il est temps de passé aux choses sérieuses ! On commence par un petit tour du territoire, d’abord les vignes ou nous verrons en tout et pour tout seulement 3 chevreuils ! Jean, le garde, essaye de me rassurer en me disant qu’ils sont surement dans la plaine… Il décide donc de m’emmener faire un tour dans la grande plaine de Salle… Un superbe coin, avec champs de maïs (encore très très bas), champs de blés, friches et bois de peupliers. Ce fut tres bref : aucun animal dehors, sauf un renard charbonnier, vraiment rusé ; et un couple de faisans assassins qui feront une frayeur a mon guide en lui décollant sous les chaussures ! Je commence a être inquiet, très peu d’animaux sont dehors…
On continue notre chemin entre friches aussi hautes que la foret des landes, vigne et champs : Mais le temps passe également et toujours rien, le grand désert sauf quelques splendides lièvres.

La nuit tombe petit a petit, il 20h30 quand j’aperçois un chevreuil ?! Mâle ou femelle ? On se gare une bonne centaine de mettre âpres la vigne et je me lance dans une petite approche armé de la 270wm, pendant que Jean continue a pied d’observer l’autre coté de la vigne ! 
Pour faire cour, c’est une chevrette qui n’avait pas finit son pelage, que j’observerai pendant 5minutes jusqu'à ce que jean m’interpelle par un petit geste à une 100m sur ma droite ! Il me fait signe de descendre sur la route pour éviter de passer devant la vigne ! Je le rejoins donc et il m’annoncera un brocard couché a plus de 200m dans la vigne ! Un grand soulagement pour moi, mais cour, la pression et l’adrénaline monte aussi tôt ! Les ordres sont les suivants : 
   Je me lance dans quelques rangs de vignes plus loin, jusqu’au milieu de celui-ci, jusque là tout va bien. Arrivée a destination, Jean me fait signe de passé sous les rangs de vignes pour arrivée jusqu'au bon rang… La chose se complique, avec la carabine dans une main et la cane de pirsh dans l’autre, autant dire que je me suis fait contorsionniste l’instant de 15minutes ! Mon regard se tourne de temps en temps en direction du garde, pour qu’il me fasse signe de m’arrêter (car je ne voyais pas encore le brocard) A genou dans la vigne, je passerai une 15aine de rang, jusqu'à ce que je vois Jean allongé dans l’herbe me faisant des grands signes : Mais étant un peu loin je ne comprenais pas ! Je décide donc de me tourné et là, je vois cette grosse masse rousse figer sur moi a environ 120m, de ¾ avant, et 3 rang a coter du miens ! Je peux vous dire que je tremblais tel une feuille morte exposée a une tramontane de 100… Bref, assis par terre, je place mon tripode, et tout en douceur et lentement, je me place en position de tir.
    La lumière se fait moindre, il est 21h15 .
    J’observe le brocard dans la lunette, et dans le dernier rayon de soleil j’aperçois ses pointes blanches dépassées des oreilles, une forme de bois sympathiques, avec une approche précédemment superbe ! Le choix est vite fait ! La croix sur l’épaule, je souffle, je me calme comme je peux, et lâche la balle ! Le brocard s’écroule net, sur place !
Je n’arrive pas tellement a réalisé, mais un grand soulagement et une grande satisfaction est au rendez vous ! Je me retourne vers Jean, et lève les deux bras en l’air : il a compris et me rejoint aussi tôt. J’accoure vers mon graal, et a ma surprise c’est un brocard avec une dague d’un coté et un petit trois de l’autre. L’absence de pivot me laisse pensé a un animal un peu âgé, la dentition nous confirmera ceci dans quelques temps..
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A
félicitations, à plus, Alex
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